Des capacités d’absorption exceptionnelles

Ce matériau est incroyablement adsorbant et rapide, ne cause pas d’effets indésirables gênants et, une fois le travail terminé, peut tout simplement être essoré et réutilisé.

Le secret du “coton magique”

Il faut qu’il y ait du mouvement pour que l’ouate agglutine le pétrole partout, ensuite on peut le récupérer en une seule prise, et l’on retrouve une eau propre. Comme le pétrole, la matière est hydrophobe et elle flotte à la surface de l’eau. En mesurant la force d’aspiration, on s’aperçoit qu’un seul kilo suffit pour aspirer 6 litres de pétrole. C’est à dire, un tiers de plus que les autres agglutinants du pétrole.

Il se forme ensuite des agrégats qui peuvent être simplement repêchés hors de l’eau. Ce qui a aussi un avantage car les autres agglutinants n’existent que sous forme de poudre.

Ce qui est essentiel au fonctionnement de l’ouate, c’est sa structure. La surface est  particulièrement grande, ce qui veut dire que ses ramifications sont impressionnantes et représente un tas de brin de l’ordre d’un nanomètre. Les brins se ramifient encore jusqu’à atteindre le nanomètre. Il se crée ainsi une immense surface sur lesquelles les molécules de pétrole se fixent. Le fait qu’elles y restent collées est dû à une force physique qu’on appelle absorption. Cela fonctionne de la même manière que lorsque de l’eau se met entre deux plaques : elles restent collées l’une à l’autre. Dans ce cas, l’eau et le verre ne se lient pas. C’est la raison pour laquelle, contrairement à une colle chimique, il ne reste aucun résidu lorsqu’on sépare les plaques.